Nom: Ruthven, de sa famille adoptive. Elle ignore qu'elle a pu être celui de ses véritables parents. Prénoms : Une mère en pleurs sur son lit de couche avait glissé entre ses dents serrées le prénom de Rivhka, mais Elizabeth le supplanta bien vite pour la haute société anglaise. Cependant, personne ne s'embarrasse à le prononcer en entier, si bien qu'elle répond plus souvent au nom de « Ellie ». Âge : La trentaine tout juste entamée. Lieu de naissance: Tel-Aviv-Jaffa. Localisation actuelle : Quelque part à Narnia. Origines : Les yeux de la petite Evelyn s'ouvrirent pour la première fois à Tel-Aviv, au début de l'année 1940. Sur ses papiers figurent côte à côte ses deux nationalités : Israëlienne - Britannique, suite à son adoption peu après sa naissance. Statut Matrimonial : Célibataire. Profession : Installée à Londres après de longues années de voyage pour se former auprès des meilleurs patriciens, Ellie est désormais médecin. Espèce : Humaine. groupe: Wandering Travellers. Allégeance: Aucune, Ellie vient tout juste de débarquer sur ces terres magiques et ne connaît rien de la géopolitique du coin. avatar : Alicia Vikander. crédit icon : Calvaries.
Altruiste ✜ Vive ✜ Avenante ✜ Observatrice ✜ Loyale ✜ Déterminée ✜ À fleur de peau ✜ Crédule ✜ Idéaliste ✜ Anxieuse ✜ Perdue __________ FÉVRIER 1940 - Les iris aussi noires que le ciel nocturne par une nuit sans étoiles s'ouvrent sur le ciel bleu de Tel-Aviv, en pleine rue bondée de passants curieux dégoûté par la scène. On a pas eu le temps de se rendre à la clinique. SEPTEMBRE 1940 - La cité brûle, des colonnes de fumée suivent de près les détonations violentes alors que les airstrikes italiennes filent vers l'Ouest dans un vrombissement assourdissant. Le bébé pleure tout seul dans son berceau, alors que sa nourrice se ronge les ongles sur son fauteuil à bascule. Aucun de ses parents ne réapparaîtra, jamais. Ils font partie des 137 qui ce jour ne se relevèrent pas. JUILLET 1941 - Le sourire radieux d'une blonde aux yeux bleus, tout en courbes anglaises imprégnées de thés, baked beans et mushee peas, se penche sur le visage endormi du bébé dans son berceau. Bienvenue à Londres, Ellie, murmure-t-elle avec tendresse. Avant de se coucher, la jeune femme fraîchement devenue mère - du jour au lendemain, littéralement - range précieusement la preuve de cette adoption miraculée, et promet en silence aux parents disparus que leur progéniture sera bien soignée. MAI 1945 - La petite fille parvient au prix de grands efforts à poser ses deux pieds sur le quai de la gare, bousculée de toute part par les gamins surexcités qui se précipitent dans les bras de leurs parents venus les accueillir. Elle se tient seule, elle ne sait pas qui elle attend, cela fait bien longtemps et elle a oublié. Quand le premier train l'avait emportée, c'était à peine si elle articulait le nom de sa mère. Sa mère. La voici qui accourt, les bras chargés de paquets marrons enroulés de ficelle. Elle crie. Elizabeth ! et se précipite sur l'enfant dont les larmes sèchent aussitôt. De retour à Londres, de retour à la maison. DÉCEMBRE 1953 - La porte se claque si violemment que le sapin en tremble. Maman pousse un cri strident, alors que la couronne de Noël chargée de personnages en céramique qui orne le mur d'en face s'éclate par terre dans un bruit de verre brisé. Papa est parti, meurtri et en colère. D'après lui, ce n'est pas l'enfant qui l'insupporte, mais elle ne s'explique pas pourquoi il n'arrive jamais à la regarder. Sa peau est trop mate, ses yeux trop noirs, ses cheveux trop secs. J'en voulais un à moi, avait-il hurlé depuis le rez-de-chaussée alors que deux oreilles enfantines écoutaient depuis l'escalier. Ça ne s'était pas fait. Son épouse ne pouvait pas, alors il avait balancé son alliance et planté les dames là. JUILLET 1950 - Les vacanciers se jettent sur les routes jusqu'à la côte. Ellie subit depuis deux mois les pamphlets enthousiastes de ses petits camarades, excités à l'idée de voir la mer. Mais elle sait par avance qu'elle restera à Londres, qu'elle passera ses journées sur son petit bureau à gratter du papier. L'école ne prend pas fin en juin chez les Ruthven, elle se prolonge les deux mois suivants jusqu'en septembre. On y apprend les langues, les maths et la philosophie. On ne s'y ennuie jamais, marmonne-t-elle entre ses dents serrées. JUIN 1958 - Une robe longue et un chapeau carré d'où pendouille le bout d'une tringle à rideaux. À la mode américaine. Lorsqu'on appelle son nom au micro, Ellie se lève et monte sur une estrade devant une assemblée d'où s'élèvent des dizaines et des dizaines de profonds reniflements, par ces mamans émues de voir leur rejeton recevoir leur diplôme. La mention est là, brillante en lettres dorées, dans la plus noble et la plus médiévale qui soit, et elle rit avec ses copines quand l'heure est venue de jeter en l'air leur couvre-chefs. Elle est heureuse en cet instant, l'avenir lui tend les bras, la vie aussi, et c'est la première fois depuis longtemps que sa maman sourit. MAI 1966 - Ses valises se posent de nouveau à Londres. Chez elle. Ses études l'ont conduite aux quatre coins du globe : France, Allemagne, Mexique, Pérou, Chine, Japon, Israël... Israël, terre de ses ancêtres. Elle avait été surprise de ne rien ressentir en s'y arrêtant toute une année. Pourtant, n'était-elle pas née ici ? Non, sa vie était à Londres. Résolument. Retour au point de départ. Dieu merci la terre est ronde ! pensait-elle en s'effondrant sur son lit. Dans sa tête dansent toutes les grammaires, les syntaxes et les conjugaisons assimilées pendant ces longs mois. Que c'est bon de retrouver l'Anglais, Shakespeare et sa Majesté. Soupir, yeux clos. Elle va se poser un temps quand même. JANVIER 1970 - Les bras chargés de tasses de café crémé, pas crémé, sucré, pas sucré, chocolaté, pas chocolaté, avec ou sans amandes, Ellie se presse de toutes ses forces contre le battant de vieille porte en verre double vitrage du Burkow General. L'ascenseur la transporte jusqu'à son bureau où dans quelques minutes débarqueraient les premiers malades pas si patients de la journée. Il lui fallait garder son sourire, son oreille tendue et son cerveau à l'affût de tous les signes, malgré les odeurs, les pleurs ou encore les insultes. AUJOURD'HUI - Une brèche. Ellie tomba dedans comme un pantin désarticulé, les muscles las et la tête emplie d'une clameur migraineuse. Les difficultés pour s'habituer à ce nouvel environnement sont très grandes : pas de clopes, pas de café. Des arcs, des épées, des créatures mi-humaines mi-animales... Et surtout, beaucoup beaucoup de sollitude. __________
Toute personne normalement constituée aurait saisi la moindre petite brèche pour mettre fin à son service, et claqué la porte sur une nouvelle journée au milieu des see ya enthousiastes de collègues qui s'apprêtaient à faire de même. Le monsieur à la radio avait été formel : des rassemblements étudiants étaient prévus l'après-midi même, et s'étendraient probablement jusque tard dans la soirée. Un policeman dans son képi rigide invitait les travailleurs à rentrer chez eux par le premier métro. Les affrontements s'annonçaient sanglants. Elizabeth Ruthven n'avait tout simplement pas saisi cette occasion en or de s'extirper de son bureau, par cette chaude journée de juin, alors que les rayons du soleil estival faisait fondre le goudron et danser les fumées des pots d'échappement devant les yeux de passants hagards et suffocants. Docteur Ruthven parcourait les couloirs aseptisés de l'hôpital pour rendre visite aux malades que tous les autres praticiens avaient abandonné à la chaleur et à la solitude, dans l'espoir de rentrer chez eux avant que le bordel n'éclatât. Oh ! Elle ne leur jetait pas la pierre, ni ne les enviait d'ailleurs ! Elle était bien trop occupée, bien trop concentrée sur sa tâche et déterminée à en venir à bout avant de rentrer qu'elle n'y prêtait aucune attention. Le jour déclinait à l'horizon dissimulé par les hauts bâtiments de la capitale, tandis que la clameur des étudiants rassemblés dans les rues n'avait de cesse de croître, comme le grondement sourd d'une machine lointaine, sans qu'Elizabeth s'en inquiétât le moins du monde. Alors, quand aux alentours de 19h, elle s'avisa de raccrocher sa blouse blanche, il était déjà trop tard. Son petit corps d'un mètre soixante, tout en muscles anguleux et peu dessiné, se trouva bousculé, compressé, piétiné par la masse grouillante des protestataires en colère. Son cauchemar s'intensifiait de secondes en secondes, prise au piège dans cette manifestation, dont la violence allait croissante également. Ellie n'eut pas le temps de dire ouf que le premier escadron de policiers fondit sur l'agglomérat désarticulait dans lequel elle se trouvait, matraque en main et bave aux lèvres, tels des chiens enragés. Elle parvint, par elle-ne-savait-quel-miracle, à éviter les coups qui s'abattirent sur elle et ses compagnons d'infortune, et à s'extirper de là pour plonger dans une ruelle. Elle resta de longues minutes plaquée contre la pierre grisâtre couverte de graffitis, haletante et en pleurs, encore sous le choc de toute cette violence qu'elle avait vue se déchaîner. Comment était-ce seulement possible ? Comment des êtres humains pouvaient-ils s'abandonner à tant de hargne, à tant de haine pour leurs semblables ? Elizabeth tournait et retournait la question dans sa tête, désespérée d'y trouver la moindre petite réponse satisfaisante. Mais rien, rien ne lui venait si ce n'était une peur croissante. Il lui faudrait bien sortir d'ici à un moment ou à un autre. Il lui faudrait s'extirper de ce petit coin sombre, où des odeurs d'urine se mêlait aux relents de graillons venus du pub d'à côté. Ses jambes encore tremblantes refusaient de bouger, comme clouées au sol par un force extérieure, sur laquelle Ellie n'avait aucune emprise. C'était étrange. Elle aurait juré que le soleil brillait en seul roi sur un ciel sans nuages, et pourtant, un crépitement électrique semblait s'être emparé de l'atmosphère. Ses mains sentirent la surface rugueuse derrière elle trembler, prête à se désagréger et s'écrouler sur elle, pour l'avaler entièrement. Son esprit confus préféra rompre avec la réalité, si bien que ses yeux se fermèrent et que ses muscles se détendirent presque aussitôt. Ellie était tombée dans la brèche.
Now it looks as though they're here to stay
Réveil en sursaut. Le souffle court, le sang battant à ses tempes et la peur à l'estomac. Elizabeth se redressa, soulevée par la force de sa terreur et de sa désorientation. Ce n'était point Londres sous ses yeux et sous ses pieds. Des grains de sable avaient investi ses longs cheveux bruns ainsi que les cils de ses paupières, qu'elle frotta incrédule. L'avait-on kidnappée ? Pourtant, le paysage n'avait rien en commun avec les plages atlantiques du sud de l'Angleterre. Elles semblaient bien plus proches des îles du Pacifique que de la mère patrie. Avait-elle été droguée, trimballée par avion jusqu'à ce coin reculé du monde ? Il n'y avait pas âme qui vive à l'horizon. Sa sacoche s'était échouée à une dizaine de mètres de là, les boucles encore fermées. Elle devinait juste, aveuglée par ce soleil de plomb, la silhouette dansante de la cime des arbres un peu plus loin. Les larmes lui vinrent aux yeux. La rage, la terreur, le cuisant sentiment d'injustice... Elle n'avait fermé les yeux qu'une seconde. Une seule seconde. Et voilà qu'elle se retrouvait là, certaine qu'elle ne rêvait pas. Il lui fallut une heure entière pour se ressaisir, ramasser son sac et d'en vérifier le contenu. Une bouteille d'eau vide, une autre encore fermée et pleine, sa blouse blanche, son badge, des stylos, ses clopes et un paquet de biscuits pas encore ouvert. À moitié soulagée, Ellie se mit à marcher en direction de la forêt, dans l'espoir de se protéger un instant des rayons du soleil. Son errance dans ce nouveau monde, depuis, ne s'est pas encore achevée.
❈ AVATAR :
Jenna coleman
❈ ARRIVEE :
15/04/2019
❈ AGE :
30 ans
❈ FONCTION :
guérisseuse de profession, ambassadrice improvisée
Notre premier herbe humaine . Enfin humaine venant de Londres quoi J’adore déjà ta plume et le début de ta fiche j’ai hâte d’en savoir plus Bienvenue et n’hesite Pas si tu as des questions :cœur:
Bienvenue Ellie ! Je suis curieuse d'en apprendre plus sur ton personnage, bon courage pour ta fiche
Envoyé depuis l'appli Topic'it
❈ AVATAR :
Hayden Christensen, l'unique
❈ ARRIVEE :
28/12/2018
❈ AGE :
23 ans, seulement 23 ans
❈ FONCTION :
Anciennement héritier d'un trône usurpé, puis gouverneur des îles solitaires sous le règne de son cousin, le seul roi légitime, qu'il accompagne aujourd'hui dans sa lutte contre le sorcière blanche.
❈ ALLEGEANCE :
A son cousin, et à Aslan, même si parfois il se sent un peu perdu...
Je meurs. Tous les choix que tu as fait son parfait Une londonienne, israëlienne de naissance, qui a étudié les langues, dont le "père" s'est barré, et qui débarque à Narnia avec le doux visage d'Alicia, je ne peux que m'incliner Et puis, tu as une si jolie plume...
Bienvenue par ici Si tu as la moindre question, n'hésite pas !
Nathalie et Hayden juste au-dessus de moi, ce bonheur ultime Merci beaucoup à tous les deux d'être passés par ici pour me souhaiter la bienvenue @"Jason Miraz" : Je suis très heureuse que ça te plaise et je te remercie énormément pour tous ces compliments Je n'hésiterai pas, merci encore !!
❈ AVATAR :
Nina Dobrev
❈ ARRIVEE :
29/12/2018
❈ AGE :
28 ans
❈ FONCTION :
Ancienen gouverneur des îles solitaires, aujourd'hui recherchée.
petit coup de coeur pour ton personnage et pour ta fiche olala ! Quelle plume c'est superbe, j'adore, j'espère qu'on pourra se trouver un lien !Te voilà à bon port ! Débarquement immédiatement pour Narnia ! J'espère que tu es accroché car dorénavant plus de possibilité de faire machine arrière. Dans un premier temps tu peux aller ouvrir ta fiche de liens et de rp. Par la suite tu pourras faire différentes demandes dans cette partie notamment une demande de logement, et recenser tes pouvoirs ou ta créature que tu joues. Enfin n'oublies pas d'aller flooder un max pour t'éclater ! A très vite et bons moments parmi nous !
Code par Melody | Gif : nottrulyperfect.tumblr.com