Vaïssa + Fragile heart of the sea

31/12/2018

Vaïssa Serennes

They say, I'm a liability

Nom: Serennes, nom de l'océan Prénom(s): Vaïssa Âge: 20 ans Lieu de naissance: Atlantica Localisation actuelle: Atlantica Origines: Atlante Statut Matrimonial: Célibataire Fonction/Profession: Reine de la cité sous marine Espèce: Fée (sirène) groupe: Wandering travelers Allégeance: Son peuple est sa seule allégeance
avatar: Lili Reinhart crédit icon: x

aimante ◘ naive ◘ attentionnée ◘ consciencieuse ◘ cultivée ◘ délicate ◘ fragile ◘ fidèle ◘ curieuse ◘ obstinée ◘ juste ◘ introvertie ◘ dépendante ◘ diplomate ◘ rêveuse ◘ déterminée ◘ réticente ◘ intelligente ◘ effrayée ◘ renfermée ◘ peureuse ◘ Incertaine ◘ imaginative ◘ possède une volonté de changer qu'elle n'arrive cependant pas à mettre en pratique
__________
01 - Elle est la plus jeune d'une famille de 3 et sans doute, cela ne l'a pas aimé à prendre sa place dans le passé 02 - Elle est surnommée « La Fragile » par con peuple, qualificatif qu'elle déteste, sans pour autant arrivé à répliquer ou à prouver que cela est faux 03 - Pendant longtemps, elle a voulu marcher sur la terre ferme, vivant cette envie comme un rêve impossible, maintenant qu'elle en a l'occasion, elle est morte de peur et se refuse à monter à la surface (ce qu'elle n'a jamais fait d'ailleurs) 04 - Intelligente, elle a toujours aimé les énigmes et les puzzles 05 - Vaïssa possède une grande connaissance des plantes aquatiques et de leurs effets, notamment pour les effets médicinaux et des poisons. Elle ne s'est toutefois jamais servie de ces connaissances 06 - Vaïssa n'a jamais été une mauvaise personne, mais étant naïve, elle s'est souvent fait embarqué dans des histoires étranges. C'est d'ailleurs l'une des raisons qui l'a poussée à s'isoler de plus en plus, alors que sa naïveté commence à tomber 07 - D'aussi souvent qu'elle se souvienne, elle à cette habitude de jouer avec ses cheveux quand elle est nerveuse ou timide 08 - Elle a peur de l'amour depuis qu'elle à réalisé à ses dépends que celui qu'elle avait cru être l'homme de sa vie s'était en réalité servi d'elle. Elle était naïve, elle a cru au grand amour, au prince charmant et voilà qu'elle a peur de retomber amoureuse et d'en souffrir à nouveau 09 - Elle a toujours été plus proche de Loreilei (l'aînée) que de sa seconde soeur (Astéria), elle se sentait un peu coupable de cette relation, mais ne pouvais se résoudre à ce qu'il en soit autrement. Après tout Loreilei était comme sa seconde mère et Vaïssa ne sait pas ce qu'elle va devenir sans elle 10 - Elle règne à présent sur le royaume des sirènes, tâche dont elle n'a jamais voulu, mais qu'on lui a imposée. Et bien qu'elle ferait tout ce qui est en son pouvoir pour aider son peuple, elle craint de ne pas être à la hauteur. Elle n'a pas l'âme d'une dirigeante et elle le sait, mais elle compte bien faire de son mieux.
__________

Spoiler:

code (c) crackle bones

PSEUDO : Myosotis PRÉNOM : Aly ÂGE : 21 ans. PAYS : Quebec BLABLA : Vaïssa + Fragile heart of the sea 2174312105

31/12/2018

Gotta mess up to write my story

Les courants autour d’elle lui semblaient différents, sans qu’elle ne comprenne vraiment pourquoi. Une atmosphère lourde s’était installée depuis un moment maintenant, s’apparentant aux courant violents, glacés qui s’acharnaient sur Atlantica depuis longtemps maintenant. Elle les regardait, sans savoir comment réagir. Ce n’était pas elle, elle ne devrait pas être là… et pourtant. Loreilei n’était plus là, elle devait à présent s’y faire, sans doute ne reviendrait-elle jamais. Et Astéria, elle préférait ne pas y penser, prenant ce départ extrêmement mal également. Pour Vaïssa, cette situation était entièrement sa faute.

Depuis toute petite, la sirène n’a jamais quitté Atlantica. Il ne faut pas s’y méprendre, la fillette a toujours été rêveuse, visitant le monde à travers ses seules pensées, préférant la sécurité que lui apportait les murs du palais. Pendant longtemps, arpenter les couloirs du palais d’Atlantica était le plus loin où elle osait s’aventurer. Elle avait toujours été ainsi, craintive, apeurée. Et Loreilei avait été son pilier, son réconfort. Sa sœur représentait tout pour la petite Vaïssa. Grandissant ainsi entre 4 murs, ne voyant pas le monde extérieur plus que nécessaire, Vaïssa ne s’était pas forgé cette carapace qu’elle aurait dû avoir. Elle restait fragile et faible, préférant fuir plutôt que de combattre, préférant se cacher, car elle ne savait se tenir debout correctement. Princesse d’Atlantica, elle dû cependant finir par sortir de sa carapace. Loreilei était juste, forte et paraissait sans peurs. Elle était l’aînée et avait toujours eu l’admiration de Vaïssa. À l’opposé, Astéria lui avait toujours semblé froide, distante, cette sœur qui sait prendre sa place et qui intimide sans même le vouloir. Dernière de la fratrie, Vaïssa n’a donc jamais senti le besoin de prendre sa place entre ces deux têtes fortes, elle restait derrière, dans l’ombre, comme elle l’avait toujours voulu.

À l’adolescence, rien ne changea réellement pour la petite sirène, si ce n’est que ses fortifications personnelles lui permettaient maintenant de sortir, de voir la cité sous-marine. D’explorer, en un sens, cette cité qui était sa maison. Elle ne sortait pas beaucoup, mais elle se le permettait de temps à autre, de découvrir le monde, son monde. Elle commençait à rêver de plus grand, à vouloir voir le monde et caressait l’idée d’un jour marcher sur la terre ferme. Mais c’était uniquement dans ses rêves. Ou du moins, c’est ce qu’elle pensait.
Car un jour, l’étoile Lilandil avait un message pour le père de la petite sirène : La terre ferme était maintenant à leur portée. Vaïssa tenta de donner son point de vue, elle qui avait longtemps caressé ce rêve n’y voyait que mauvais augure, mais on ne l’écouta point. Elle qui souhaitait que le peuple marin reste dans la cité submergée ne put que regarder, impuissante, le massacre des siens. Elle s’efforça alors d’être présente pour son peuple, pour ceux qui revenaient à la maison. Elle se devait d’être présente, de les protéger, d’être là pour eux. Elle s’effondrait pourtant à chaque fois, incapable de faire ce qui était nécessaire. Vaïssa était soumise aux événements, se contentant d’offrir refuge à ceux qui revenaient à Atlantica, observant de loin le massacre des siens, impuissante.

Le pouvoir, elle n’en avait jamais voulu, elle préférait de pas s’adonner au jeu politique, sachant que ce n’était pas sa tasse de thé. Elle avait dû faire avec les circonstances, menées à la tête du royaume avec ses sœurs. Elle avait longtemps cherché à faire sa part des choses, à penser à la protection du peuple avant tout, à leur faire comprendre qu’Atlantica était le meilleur endroit pour protéger les leurs. Elle était intelligente, elle avait réussi à comprendre les rouages de la politique, mais elle ne savait que difficilement l’appliquer. Mais elle commençait à faire sa place. Jusqu’à ce qu’elle s’effondre de nouveau, brisée par la perte des siens, par la perte de son père, par la disparition de sa sœur et la trahison de la seconde. Atlantica n’est plus ce qu’elle était et Vaïssa ne le sait que trop bien.

Brisée, apeurée, elle regarde les vagues frissonnant dans l’eau toujours plus froide. Elle se sent seule, elle se sent perdue. « Qu’est-ce que je dois faire, Père ? » Seul l’écho lui revient. Elle sait qu’elle n’aura jamais de réponse, que sa vie calme est terminée. Elle tente tout de même de se relever. Elle le doit. Elle leur doit ! Car l’eau glacée ne restera pas ainsi, rester à Atlantica c’est courir vers la mort. Elle doit prendre une décision, elle doit quitter la cité et guider les siens. Elle doit être forte. Tremblante, elle se détourne des courants, sachant que le temps des décisions est arrivé et qu’elle est seule dans cette aventure. Aucun conseil à l’horizon, ceux qu’elle aimait sont tous partis. Mais à présent, elle le sait, elle ne peut rester les bras croisé. Si elle se blâme pour la trahison d'Astéria, pour la disparition de Loreilei, si elle a l'impression qu'elle aurait pu changer les choses, qu'elle aurait dû agir autrement et faire cette différence, elle sait tout de même que le temps passé à pleurer est révolu. Que c'est dans cette faiblesse qu'elle doit trouver sa force. Elle se met une pression, une pression accompagnant le sentiment déjà lourd du poids du monde, de son monde, mais elle souhaite faire cette différence qu'elle n'a pu faire à l'époque. Elle se doit d'agir pour le mieux maintenant...